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  • Photo du rédacteurEmilie Reboul

Le vélo, ce nouvel enjeu des élections municipales

Les élections municipales approchent à grand pas, dans à peu près un mois nous prendrons le chemin des urnes. Et cette année, dans l'ensemble des programmes des listes, un mot revient, un mot qu'on n'a pas l'habitude de voir aussi présent dans les programmes électoraux, un mot qu'il y a quelque temps était inexistant ou presque des discours politiques et cela qu'importe le parti, à l'exception des écologistes. Vous l'avez trouvé ? Ce nouvel héros des élections municipales, c'est le vélo !


C'est devenu le nouveau mot à la mode dans les différents discours, il suffit de regarder les programmes des différents candidats, de villes différentes, vous pouvez être sûr que le vélo sera mentionné, directement ou indirectement. Que ce soit Paris, Nantes, Angers, Vannes, Strasbourg, une petite ville ou une grosse métropole qu'importe, le vélo est là. C'est à qui parviendra à conquérir le cœur des électeurs qui pédalent.


Mais pourquoi ? Pourquoi ce soudain engouement des politiques pour le vélo ? Est-ce à cause du Baromètres des villes cyclables organisé par la FUB ? Le fait d'être noté par ses propres citoyens, qui interpellent et poussent à faire mieux, à la manière des enfants pour faire plaisir à leurs parents ? Est-ce une question d'orgueil électorale ? Ou juste une stratégie de communication, car le vélo en terme de moyen de déplacement en ce moment c'est tendance et ce serait bête de ne pas surfer sur cette tendance ?


Dans tous les cas je n'ai pas la réponse. Néanmoins si tous ces changements en faveur du vélo dans les programmes électoraux ne sont que de beaux mots, la chute risque de faire mal. Elle risque de blesser profondément les électeurs qui pédalent, les associations de la petite reine. Et par la même occasion gâcher l'ambiance du mandat municipal, car l'élu n'aura fait que miroiter de belles promesses tout en sachant qu'elles étaient irréalisables. Et ça c'est néfaste. Vous allez me dire qu'on a l'habitude, entre ce qu'ils disent et ce qu'ils font, il y a parfois un fossé, mais bon tout de même. Il faut être aveugle aujourd'hui pour ne pas voir le nombre grandissant de cyclistes dans les rues, que c'est plus qu'une simple tendance qui va disparaître. A Angers, par exemple, je trouve ça flagrant, entre aujourd'hui et il y a cinq ans, l'évolution est belle et ça fait plaisir.


Il ne reste plus qu'à attendre les élections, et surtout attendre la réalisation des belles paroles inscrites sur les programmes. Nous verrons bien si le vélo ne faisait partie que d'une simple stratégie de communication ou s'il est devenu un véritable enjeu collectif.


En attendant bonne balade !

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