Emilie Reboul
Le vélo post-confinement, un plaisir
Quel plaisir ! Non mais quel plaisir, j'insiste ! Remonter sur son vélo, les premiers coups de pédales, les doigts serrés sur les cocottes, le cintre. Le meilleur moment de l'année pour moi ! Oui, oui, c'était à ce point là. Prendre le vélo pour aller chercher le pain. Prendre le vélo pour aller observer les oiseaux. Prendre le vélo pour se dégourdir les jambes, se dégourdir le cœur. Un moment d'extase. Je n'ai pas d'autres mots.
Je n'ai pas de home trainer, donc pas de vélo durant ces deux mois. J'étais, faut être honnête, un petit peu rouillée au niveau des jambes et du cardio. Mais j'ai récupéré très vite et je me suis à nouveau lâchée sur les chemins. Il faut reprendre tranquillement qu'ils disent, oups. Mais ça fait du bien, vraiment ! Si je pouvais, je dormirais sur la selle, tellement mon vélo m'a manqué. Je ne me contente plus de le caresser du regard, enfin.
J'en ai profité pour découvrir de nouveaux chemins. Je suis d'abord partie du côté des Ponts-de-Cé, entre L'Authion et la Loire, pas loin d'un étang rempli d'oiseaux. Pour les amoureux des volatiles c'est un chouette endroit. J'ai également vu une bonne dizaine de lapins, plus ou moins farouches dans les hautes herbes et en bordure le Loire. Je suis partie ensuite du côté d'Ecouflant, en longeant la Sarthe. J'ai pu profiter d'une météo magnifique, d'un tracé vraiment sympa entre cours d'eau, étang, champs et près. Et surtout, le plus important, mon Croix de fer est toujours au top !
Quel plaisir de rouler !
Et quel plaisir de pouvoir à nouveau souhaiter une :
Bonne balade !