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  • Photo du rédacteurEmilie Reboul

Projet entrepreneurial, la sécurité à vélo (1/2)

Dernière mise à jour : 28 mars 2022

Je me suis lancée en septembre 2018 dans l'aventure entrepreneuriale, avec pour objectif d'améliorer la sécurité des usagers de deux-roues, d'abord motorisés, puis finalement celle des usagers à vélo.

J'ai travaillé sur ce projet durant deux ans, j'ai changé, pivoté plusieurs fois, pour proposer la solution la plus adaptée aux besoin des usagers en terme de sécurité. Je me suis pris des claques mais j'ai su rebondir et aller de l'avant.


Oublions le tout début qui concernait plutôt les motards, concentrons-nous sur l'aspect vélo. Bref. J'ai commencé par développer un module lumineux couplé à un système d'urgence à fixer sur l'arrière du casque. L'objectif, optimiser la présence du cycliste en jouant sur la visibilité verticale (mettre de l'éclairage en haut du dos ou au niveau de la tête) afin de le rendre plus visible sur la route et donc améliorer sa sécurité. Le problème, un concurrent très sérieux était déjà installé sur ce segment et puis mon étude de marché m'a montré que cette solution ne résolvait pas vraiment le problème de sécurité aux yeux des usagers. Alors changement de plan. J'ai gardé presque la même solution, et je me suis concentrée sur les enfants à vélo de moins de 12 ans. Pourquoi eux, tout simplement parce qu'ils sont encore moins visibles que les adultes à vélo. De plus en plus d'enfants vont à l'école à vélo, et je trouvais que peu de produits leur étaient adressés. Là aussi mon étude de marché m'a montré que ma solution n'était pas la plus pertinente, elle ne répondait pas aux besoins des parents, les payeurs. Bon, j'étais sur un double échec, je pouvais tout arrêter.


Je ne l'ai pas fait, parce que je voyais bien qu'il y avait un vrai problème de sécurité à vélo, c'est d'ailleurs le premier frein à la pratique, les chiffres le disent, les usagers le disent ! Alors j'ai fait un bilan, pour pouvoir rebondir.

Globalement l'équipement ne suffit plus à rassurer, à sécuriser les usagers. Tout le monde n'est pas pour le casque, tout le monde ne pense pas à son éclairage, à être visible. Les usagers à vélo, et à trottinette aussi, il ne faut pas oublier ces usagers de plus en plus nombreux, souhaitent se déplacer avec facilité, avec le moins de contraintes possible. Alors j'ai posé une question toute bête aux gens que je connaissais, à ceux que je ne connaissais pas et que je croisais. Quels problèmes rencontrez-vous lorsque vous vous déplacez à vélo en ville ? Cette simple question m'a apporté des réponses qui m'ont permis de comprendre davantage les usagers, leurs freins, leurs craintes, leurs attentes. Ça m'a permis de rebondir !

 

Quels problèmes rencontrez-vous lorsque vous vous déplacez à vélo en ville ?


J'ai couplé ces informations du terrain avec des données plus officiels, venant de la Sécurité Routière et j'ai compris que le nerf de la guerre en matière de sécurité, c'est l'infrastructure. A moins de faire porter une armure complète aux cyclistes et trotteurs, l'équipement seul ne suffit définitivement pas. Alors je me suis lancée là-dedans. Trouver le moyen d'améliorer l'infrastructure existante afin d'améliorer la sécurité des usagers à vélo et trottinette. Vaste sujet. Je me suis concentrée sur les intersections, là où les risques se concentrent. J'ai fait une nouvelle étude de marché, qui cette fois m'a montré que j'étais sur la bonne voie.

 

Le nerf de la guerre en matière de sécurité à vélo, c'est l'infrastructure


Malheureusement la situation sanitaire, ce cher Coronavirus, a bouleversé tous mes plans. Et j'ai dû mettre à regret mon projet dans un carton. Néanmoins, une chose est sûre, je ressortirai ce projet quand les conditions seront plus favorable de mon côté.


Plus de détails, concernant la solution proposée pour les intersections, dans la seconde partie à venir.


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